Romuald Wadagni, le candidat de l’UP‑R pour la présidentielle de 2026

Âgé de 49 ans, Romuald Wadagni, natif de Lokossa, est un technocrate reconnu pour sa rigueur budgétaire et son expertise économique.

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Dans un geste politique clair, les deux principaux partis de la mouvance présidentielle au Bénin — l’Union Progressiste pour le Renouveau (UP‑R) et le Bloc Républicain (BR) — ont officiellement désigné Romuald Wadagni comme leur candidat unique pour l’élection présidentielle prévue en avril 2026

Cette désignation, intervenue à la suite de l’annonce par Patrice Talon de son retrait de la course à un troisième mandat, envoie un signal fort de continuité et de stabilité au sein de la majorité présidentielle  . Joseph Djogbénou, président de l’UP‑R, a souligné cette cohésion en affirmant sur les réseaux sociaux que « Romuald Wadagni est mon candidat »

Agé de 49 ans.

Âgé de 49 ans, Romuald Wadagni, natif de Lokossa, est un technocrate reconnu pour sa rigueur budgétaire et son expertise économique. Il occupe le poste de ministre d’État chargé de l’Économie et des Finances depuis 2016, poste qu’il a conservé avec succès après la réélection de Talon en 2021

Son parcours remarquable

Son parcours remarquable inclut une formation de haut niveau (École supérieure de commerce de Grenoble, MBA à la Harvard Business School, expert-comptable certifié en France et aux États-Unis) et une carrière de près de 17 ans chez Deloitte, où il a gravi les échelons jusqu’à devenir l’un des plus jeunes associés du réseau en Afrique francophone

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Sur le plan économique, son bilan est notable

Sur le plan économique, son bilan est notable : sous sa gestion, le Bénin a réalisé des réformes structurantes, émis plusieurs euro-obligations sur les marchés internationaux, maîtrisé l’inflation, et renforcé la croissance économique, ce qui lui a valu plusieurs distinctions, notamment celle de Meilleur ministre des Finances d’Afrique en 2024

Cette transition représente une étape inédite dans la vie politique béninoise : pour la première fois depuis 1990, un technocrate issu de l’appareil d’État — et non du sérail politique traditionnel — est porté par une coalition présidentielle comme candidat à la succession du chef de l’État sortant

Le défi à venir sera de taille : transformer cette expertise technocratique en capital politique viable. Wadagni devra convaincre un électorat dont les préoccupations vont au-delà des indicateurs macroéconomiques, touchant des enjeux sociaux cruciaux comme l’emploi, le pouvoir d’achat, et la redistribution. L’opposition, notamment le parti “Les Démocrates” de l’ex-président Boni Yayi, se prépare à lui opposer une candidature structurée dans les mois à venir

La Rédaction

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