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Depuis ses origines, Les Pharaons s’est inscrit dans la tradition d’un journalisme loyal envers le public, engagé dans la quête de la vérité et farouchement indépendant.

Créé en 2004

Créé en 2004 sous autorisation formelle de la Haute Autorité de l’Audiovisuel et de la Communication (HAAC) et du ministère de l’Intérieur du Bénin, Les Pharaons s’était donné pour mission d’informer avec rigueur. Après une courte pause, l’histoire a repris en 2014, sous la direction de Jean Eudes Mitokpè alors journaliste à Canal 3 Bénin, avec une vision plus structurée, plus engagée, mais toujours fidèle aux principes fondamentaux du métier.À partir de cette date, notre média est devenu l’un des piliers du journalisme politique sous le régime du Président Boni Yayi. Nous avons animé le débat public, sans jamais être inquiétés ou censurés — signe que le pluralisme était respecté. En 2015, nous avons lancé notre plateforme numérique, devenant ainsi l’un des pionniers de la presse en ligne au Bénin.

Le contexte a changé

Mais ces dernières années, le contexte a changé. Les pressions sont devenues systémiques. Read More Les conditions d’exercice du journalisme se sont dégradées à un point tel que nombre de nos collaborateurs ont dû abandonner leur vocation. Pourtant, une poignée d’entre nous a tenu bon jusqu’en 2025, année où les attaques contre Les Pharaons se sont intensifiées. Nous avons été victimes d’intimidations policières, de descentes dans nos locaux, et de multiples interrogatoires à partir de janvier 2025. L’État béninois, à travers la CRIET et l’OCRC, a ciblé notre rédaction pour son indépendance éditoriale. La suspension arbitraire de notre nom de domaine .bj, suite à nos publications critiques sur l’affaire Hugues Comlan Sossoukpe et sur le procès controversé de Boko–Homéky, a marqué un nouveau tournant dans la tentative de nous faire taire..

Lutte pour la liberté d’informer

Dans cette lutte pour la liberté d’informer, nous avons dû entrer en clandestinité, et le fondateur du journal a été contraint à l’exil. Mais ni l’exil, ni la peur, ni la censure n’ont pu altérer notre détermination. Car notre loyauté va d’abord au citoyen, à la vérité, et à la responsabilité que nous avons devant l’histoire.

Les Pharaons World

C’est dans ce contexte que Les Pharaons World est né. Un média d’exil, mais pas un média en exil. Un média affranchi des frontières techniques, libre de dire ce qui est, et de poser les vraies questions, là où les autres se taisent ou ne peuvent plus parler. Nous croyons que le rôle du journalisme est de surveiller le pouvoir, de défendre les libertés fondamentales et de donner une voix à ceux qu’on réduit au silence. “Les Pharaons World” est notre réponse à la censure. C’est un acte de survie, mais aussi un acte de foi dans le futur. Nous continuerons d’informer, de dénoncer, de débattre. Parce qu’un peuple privé de presse libre est un peuple privé de destin. Et parce que notre devoir est plus fort que leur peur. La vérité n’a pas de frontière. Le journalisme n’a pas d’exil. Download PDF Copy