Épidémie d’Ebola au Congo : 15 morts et un taux de létalité inquiétant

Le Congo fait face à une nouvelle épidémie d’Ebola, la 16ᵉ enregistrée dans son histoire. Le ministère de la Santé a confirmé, jeudi 5 septembre 2025, 15 décès parmi 28 cas suspects présentant des symptômes graves tels que fièvre, vomissements, diarrhée et saignements abondants.

Le Congo fait face à une nouvelle épidémie d’Ebola, la 16ᵉ enregistrée dans son histoire. Le ministère de la Santé a confirmé, jeudi 5 septembre 2025, 15 décès parmi 28 cas suspects présentant des symptômes graves tels que fièvre, vomissements, diarrhée et saignements abondants. Le taux de létalité est actuellement estimé à 53,6 %, selon les autorités sanitaires congolaises.

Une alerte lancée depuis Boulapé, dans le Kasaï

Le premier cas confirmé concerne une femme enceinte de 34 ans vivant à Boulapé, dans le sud de la province du Kasaï. Parmi les cas signalés, quatre professionnels de santé ont également été touchés, soulignant la vulnérabilité du personnel médical face à ce virus hautement contagieux.

Le ministre de la Santé, Samuel-Roger Kamba, a précisé que 14 décès ont été enregistrés à Boulapé et 1 à Mweka. Les recherches épidémiologiques se poursuivent pour tracer les chaînes de transmission et contenir l’épidémie.

Réponse d’urgence de l’OMS

L’Organisation mondiale de la santé (OMS) a rapidement mobilisé une équipe d’intervention en coordination avec les autorités congolaises. Elle a déployé des experts, du matériel de laboratoire mobile, ainsi que des équipements de protection individuelle. Le Congo dispose également d’un stock de traitements et du vaccin Ervebo, administré lors des précédentes épidémies.

« Nous agissons avec détermination pour enrayer rapidement la propagation du virus et protéger les communautés », a affirmé le Dr Mohamed Janabi, directeur régional de l’OMS pour l’Afrique.

🧬 Un virus toujours aussi dangereux

Le virus Ebola, transmis par les fluides corporels (sang, vomissures, sperme…), reste l’un des plus redoutés sur le continent africain. La rapidité d’intervention reste cruciale pour éviter une propagation à grande échelle, dans une région déjà marquée par des infrastructures sanitaires fragiles. Les populations locales sont appelées à éviter tout contact avec les malades, à signaler rapidement tout symptôme suspect et à respecter strictement les consignes d’hygiène.


 

La Rédaction

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