🔴 Kalalé sous attaque : trois terroristes neutralisés, des civils toujours portés disparus
Le calme est loin d’être revenu à Kalalé, dans le nord-est du Bénin, quatre jours après l’attaque brutale du commissariat central de la commune, survenue dans la nuit du mercredi 10 septembre. Selon les autorités locales, l’assaut aurait été mené par un groupe armé non identifié, probablement lié à des réseaux djihadistes opérant dans la sous-région.
Face à cette attaque terroriste ciblée, les Forces de défense et de sécurité (FDS) ont immédiatement lancé une opération de riposte à grande échelle, mobilisant des hélicoptères et des unités terrestres. Cette intervention rapide a permis de neutraliser plusieurs assaillants présumés, dont trois corps sans vie ont été découverts ce dimanche 14 septembre dans les hameaux de Nassiconzi et Dangazzi.
Une attaque coordonnée et violente
Les tĂ©moins parlent d’une attaque fulgurante, survenue en pleine nuit. Les assaillants ont visĂ© les installations du commissariat, probablement dans le but de saboter les infrastructures sĂ©curitaires et d’intimider les populations locales. « Ils sont venus lourdement armĂ©s, avec des motos et des armes automatiques », confie un habitant de KalalĂ©, sous anonymat.
Des enlèvements en pleine opération
Au cours de leur repli, les assaillants ont kidnappĂ© plusieurs civils, dont des membres du personnel mĂ©dical de l’hĂ´pital public de KalalĂ©. Selon les premières informations, certains otages ont Ă©tĂ© retrouvĂ©s, tandis que d’autres sont toujours portĂ©s disparus, suscitant une vive inquiĂ©tude au sein de la population. Les recherches sont activement en cours, affirme une source sĂ©curitaire.
La traque continue
Déterminées à éradiquer la menace terroriste sur le territoire national, les FDS poursuivent leurs opérations dans la région frontalière du nord. Des patrouilles terrestres et aériennes ont été renforcées, dans une zone devenue ces derniers mois un foyer d’instabilité sécuritaire grandissant.
Cette attaque remet une nouvelle fois sur la table la question de la sécurisation du nord du Bénin, confronté à une pression croissante des groupes armés infiltrés depuis le Sahel.
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