Football : les joueurs africains explosent les compteurs sur le marché des transferts

Le football africain n’est plus une filière bon marché. L’été 2025 a confirmé une tendance de fond : la valeur marchande des joueurs africains atteint des sommets, réduisant l’écart avec leurs homologues européens et sud-américains.

Le football africain n’est plus une filière bon marché. L’été 2025 a confirmé une tendance de fond : la valeur marchande des joueurs africains atteint des sommets, réduisant l’écart avec leurs homologues européens et sud-américains. En témoignent les montants records déboursés ces derniers mois par les grands clubs européens pour attirer les nouvelles pépites du continent.

Omar Marmoush (Égypte, 75 M€, Eintracht → Manchester City) ou encore Victor Osimhen (Nigeria, 75 M€, Naples → Galatasaray)

Bryan Mbeumo en tête d'affiche

Le Camerounais Bryan Mbeumo a marqué l’histoire en devenant le joueur africain le plus cher de tous les temps. Transféré de Brentford à Manchester United pour 81 millions d’euros, il devance des stars comme Omar Marmoush (Égypte, 75 M€, Eintracht → Manchester City) ou encore Victor Osimhen (Nigeria, 75 M€, Naples → Galatasaray). La Premier League et la Super Lig turque confirment leur appétit pour les talents africains.

Plusieurs critères en jeu

Autre illustration de cette montée en puissance : le Congolais Yoane Wissa, également passé de Brentford à Newcastle pour 63 M€, ou encore Achraf Hakimi (Maroc), valorisé à 80 M€ au PSG 

Cette flambée des prix n’est pas le fruit du hasard. Selon Moustapha Diop, président de l’Association des agents de football du Sénégal, plusieurs facteurs entrent en compte :
L’âge des joueurs
– Leur statut international
– Le niveau du club d’origine
– Leur exposition médiatique et leur activité sur les réseaux sociaux
– Le poste occupé (les attaquants restent les plus cotés, mais les défenseurs prennent aussi de la valeur)

ESPACE PUBLICITAIRE

Un tournant pour le football africain

Les meilleurs joueurs africains évoluent désormais dans les cinq grands championnats européens (Angleterre, Espagne, Italie, Allemagne, France), où ils sont titulaires indiscutables et décisifs. Cette régularité rassure les investisseurs et dope leur valorisation

Ce basculement reflète la maturation du football africain et sa capacité à produire des profils complets, formés localement ou dans des académies européennes. Les clubs, désormais conscients de leur valeur, n’hésitent plus à négocier au prix fort. Une opportunité pour les structures africaines de profiter d’un retour économique et de renforcer leurs propres infrastructures.

La Rédaction

La Rédaction

Souscrivez à notre Newsletters

Restez informé(e) de nos actualités et offres.

Commentaires

  1. Adam Gordon

    Répondre
    août 4, 2022

    A small river named Duden flows by their place and supplies it with the necessary regelialia.

Laisser une réponse Annuler la réponse

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *